Mexique batiment de la ville d'El Fuerte

Voyage au MEXIQUE: El fuerte pour commencer…

Je suis arrivé au Mexique mardi matin après plusieurs heures de bus. Mais on ne peut pas dire que j’ai découverts le Mexique mardi. Car si j’ai prie le bus de San Francisco lundi à 22h, la destination avoué été…El Fuerte au Mexique à des centaines de kilomètres de la frontière avec les USA. Je suis arrivé à El Fuerte que le…mercredi à 12h! Soit prés de 40 heure de bus. Un Lille-Toulouse parait tout d’un coup beaucoup plus faisable et anecdotique!

Première photo du Mexique. La gare de bus de Tijuana, j’avais promis de ne pas sortir des villes proches de la frontière pour une question de sécurité.
Arret de quelques minutes à Los Mochis pour prendre un autre bus à destination de: El Fuerte..

Alors le trajet c’est plutôt bien passé. Un bus d’une qualité irréprochable, DVD tous le long du parcours et siège inclinable, maintenant je comprend mieux la discutions de 2 hommes à la frontière quand je leur avais demandé de me choisir un bus, un jeune avait répondu: « Tu vas pas le mettre des heures dans ce bus, niveau qualité il va tombé! » La seule ombre au tableau fut une sacrée trouille 16 heure après avoir passé la frontière quand en pleine nuit j’entends un homme montait du bus et dire « Faite les tous descendre« ! Alors là, j’ai bien que j’étais tombé dans un manque de chance absolue sur un groupe paramilitaire ou de narcotrafiquant et qu’ils avaient déjà réalisé la fausse commune…Dieu merci c’était en faite la douane!!! On peut respirer! Mais quelle idée, de nous faire sortir du bus avec vêtements y tout à 2h du mat!!!

Le Zocalo, petit parc près de la mairie, plein de charme avec de nombreux palmiers.

Ma première destination est donc El Fuerte. Ce choix n’est pas anodin. Car je vais prendre dans 2 jours le chemin de fer dans l’un des parcours les plus pittoresques d’Amérique. Le trajet en train s’appelle « Chihuahua-Pacifico », en faite la ligne de chemin de fer relie le nord du Mexique désertique au Pacifique. Et les chiffres y sont éloquents: 14 heure de trajets, 653km, franchissement de 39 pont et 89 tunnels. En faite le train traverse péniblement les chaines montagneuses de la Sierra Madré occidentale et orientale. Et traverse le plus grand canyon du Mexique, la Barranca del Cobre, d’une profondeur de 1 760m, creusé par le rio (rivière) Urique. Chiffre à faire pâlir le Grand Canyon du pays voisin ayant une profondeur moyenne de 1 300 mètres…

Le trajet en train commence normalement à Los Mochis et s’arrête du coté de Chihuahua (et oui comme les chiens) sauf que le trajet Los Mochis-El fuerte parait peu intéressant. Donc j’ai décidé de m’arrêter directement à El Fuerte, ce petit village, ou plutôt cette ville de plus de 50 000 habitants et très jolie. La ville a été fondé en 1564 par des explorateurs et il subsiste des maisons coloniale fort belle mais aussi des ruelles de gros pavés. Cette ville ne ménage pas ces efforts pour briguer le titre de « Pueblo Magico » soit Village Magique, inscription présente sur la place principale.

Une fête des morts unique

J’ai fini la journée au cimetière! Oui cela peut surprendre comme visite mais après avoir passé 3 jours à fêter Halloween à San Francisco, je me retrouve en pleine…fête des morts du coté Mexicains. Cela tombe très bien, tous les guides de voyage disent qu’il ne faut pas passer à coté de l’une de c’est deux soirées. En effet, la fête des morts dure 2 jours ou plutôt 2 nuits. La première nuit est un hommage aux enfants décédés et l’autre jours aux adultes.
Je me retrouve donc vers 20h sur l’une des routes principales del Fuerte à destination du cimetière. Pas besoin de demander, je suis tranquillement les dizaines de voitures qui vont dans la même direction. Arrivé, je vois un gendarme qui tente de contrôler les vas et viens des voitures et aide les automobilistes à se garer. J’entre dans le cimetière et je reste sans voix…des milliers et des milliers de petites bougies sur les tombes, sur certaines d’entre elles, ont peu en compter une cinquantaine. Dans le cimetière des milliers de personnes. C’est clair, si ce soir les rues sont abandonnées, tous les habitants sont ici. Je marche seul et je vois comment les mexicains fêtent leur morts, et ILS LES FÊTENT VRAIMENT! Sur chaque tombe, toute la famille est présente, du petit de 2 ou 3 ans, aux frères et sœurs, tantes et cousines. Les familles discutent, ont plutôt le sourire, mangent et boivent bière et coca et surtout discutent, discutent et discutent. Je reste là pendant une heure à faire le tour du cimetière. Au bout d’une heure, je commence à entendre tambourin, clarinette, et c’est partie pour de la musique à n’en plus finir. Je vois une ou deux familles en pleure, le reste des milliers, sont pleins de vie, discutent de la personne défunte sur ce qu’elle a fait de son vivant. Je suis subjugué! Quelle différence avec la France! Plus qu’un fossé une façon de voir la mort complétement différente. Quand je pense qu’il y a des centaines de gosses dans le cimetière, impensable en France. Je me dis que je veux être enterrer et je veux qu’on fasse la même chose sur ma tombe. Que chacun prenne sa petite chaise et discute en mangeant et en buvant! J’ai vraiment eu l’impression ce soir que les morts été bien vivant et été bien présent! Comment peut il avoir une telle différence entre le Mexique et la France, deux pays catholiques!

Yohann Taillandier (https://yoytourdumonde.fr)

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