Ce matin le réveil fut très difficile après une nuit cauchemardesque! Je n’ai pas dormi seul! En effet, toute la nuit je me suis battue avec…un grillon! J’ai tout fait pour que ce dernier se taise mais rien à faire, il a chanté toute la nuit! J’ai donc dormi à peine 2h.
6h45, je fais mon sac car je dois prendre un bus qui doit me transporter jusqu’à la gare ferroviaire d’El Fuerte. Devant la gare, nous sommes une vingtaine de personne à attendre, j’espère que je vais avoir une place de choix dans le train! Ce dernier arrive à 9h, il est pour l’instant à l’heure! Miracle. C’est partie pour 9h de train.
10 000 morts et plus de 50 ans de travaux!
Les paysages de toutes beautés se succèdent à un rythmes effréné, canyons, rivières, forets de pins. Au passage, ce réseaux de gorges forment un ensemble 4 fois, oui 4 fois plus important que le Grand Canyon du Colorado, alors imagine Papa, toi qui a fait ce dernier avec moi.
Sur le plan historique, la ligne de chemin de fer est née de l’idée d’un américain Albert Owen, qui rêvait en 1870 de relier les USA au Mexique. Les travaux n’ont commencé qu’en 1903 et furent achevé qu’en…1961! Les grèves et accident qui s’y sont succédé ont causé la mort de plus de 10 000 personnes!
Les Indiens Tarahumaras
Attention, peuple en périls! Les Indiens Tarahumaras sont l’un des derniers peuples légendaires d’Amerique à résister aux mondes modernes et de consommations poussés à l’extrême. Qui plus est, ce peuple tente de fuir les contacts avec la civilisation « occidentale ». Sur les nombreuses villes traversées, beaucoup d’indiens notamment les femmes se cachaient à ma venue. On estime qu’ils sont un peu plus de 60 000 à vivre en harmonies avec la nature.
Comme vous allez pouvoir le voir demain, chaque famille dispose de deux ou trois logements (cabane) ou dorme à même les grottes. Chaque saison, ils changent d’endroit, en hivers ils sont au fond du canyon et l’été sur les plateaux. Ils vivent essentiellement de culture et ont quelques animaux. Parfois ils vont dans les villages pour vendre leurs artisanats de toutes beautés (leur poupées y sont magnifique!). A Creel, ville de 9 000 habitants, certains se sont laissé tenté aux tourismes, et on peut donc voir ou ils vivent. Mais juste voir, pas de dialogue, ils ne parlent pas espagnol et comme je l’ai écrit ils préfèrent ne pas trop se mélanger aux occidentaux. Et c’est peut être mieux pour eux!
Yohann Taillandier (https://yoytourdumonde.fr)