L’Ile de Paques, ile magique
Après avoir parlé de l’histoire et de la géographie de l’ile, place aux lieux magiques qui font la renommé de l’ile. Pour visiter Rapa Nui le mieux est de louer une voiture ou de faire du velo, mais dans ce dernier cas si j’en ai vu beaucoup en faire, ils n’ont pas fait long feu le soir ou dormaient le lendemain toute la journée. Après il y a la marche a pied qui est une bonne alternative pour voir le volcan du sud mais les routes n’étant pas goudronné pour voir les moai de toute l’ile mal de pied assuré.
J’ai eu une chance monstre personnellement, en effet dès mon arrivé je me suis fais interpellé par Jacqueline, une française de Paris que j’ai entendu dire : « Viens dans ce camping au bord de la plage c’est très bien ». Il faut dire que je faisais 15 aller-retour dans le minuscule aéroport de l’île de Pâques pour trouver un endroit ou me loger. Jacqueline et son mari Philippe seront mes compagnons de voyage dès 6h50 au soir car ils m’ont proposé de monter dans la voiture qu’ils avaient loué ! Je pouvais pas tomber mieux et en plus nous avons eu des débats haut en couleur, bref moment excellent avec eux. Je pense que le débat que nous avons eu entre Jacqueline et moi dans l’hôtel face à 3 chiliens éclaté de rire nous écoutant débattre en espagnol sur le bien ou pas de l’immigration restera dans leur memoire.
Bref, passé la première soirée au camping qui donnait directement sur la mer, cette première journée sera une journée de reconnaissance. Je pars donc des 6h45 marcher plusieurs heures pour voir mes premiers moai. Cette ile est paisible, il n’y a que 3 routes dont une seule qui fait le tour, bref, je suis bien, pénard avec mon appareil photo dans les mains et à me dire toutes les 10 secondes, mais comment ils ont réussi à faire cela? Le mystère de Rapa Nui dans toute sa splendeur. Et puis finalement je ne marche pas seul. Car comme dans toute les villes du Chili, c’est la grande mode d’abandonner les chiens. Je parcours l’ouest de l’ile avec deux chiens qui me suivent. Je vois le petit cimetière de la ville, quelques restaurant avec des noms bien français. Ah oui, je ne vous l’ai pas dit mais si les chiliens viennent habiter en masse, trop peut être du goût des locaux, la deuxième nationalité la plus présente dans l’Ile est : « française » ! Et pourquoi mon cher Yohann ? Parce qu’il semble que les français et les habitants de l’Ile ont pas mal d’atome crochu donnant des mariages !!! Vous pouvez dire que vous êtes français, ont va vous faire un grand sourire et vous dire que l’on connaît le fils d’un tel, ou le mari de l’autre. Nous sommes particulièrement apprécié.
Je rentre vers 12h au camping le temps de manger pour la deuxième fois des pâtes ! On m’a tellement dit que l’Île de Pâques était cher que je me suis prie pour 5 jours de pâtes non stop ! Pffff et j’aime pas les pates…
Randonnée sur l’Ile de Paques
Dans l’après midi, je pars toujours à pieds mais cette fois en direction du sud. Après une petite heure de marche je tombe nez à nez avec le plus beau cratère que j’ai vu de ma vie ! Un cratère parfaitement rond et à l’intérieur de l’eau ! Mais ce n’est pas tout, juste derrière le cratère ont peu voir le Pacifique ! Voir premier article sur l’ile. Il n’est plus possible de descendre en bas pour voir l’eau d’ailleurs, pour raison écologique mais les anciens te racontent que lorsqu’ils étaient petit, ils venaient ici avec leur parent la journée, il paraît qu’il y a même un micro-climat. En tous je reste un très long moment posais à regarder un tel spectacle.
Puis je fais un demi tour pour me diriger dans l’ancien petit village de Orongo, c’est la ou se dérouler les compétitions très connu de l’homme oiseaux. D’ailleurs c’etait plus un endroit pour les ceremonies qu’un village.
Journée tranquille qui s’est terminé en apothéose avec le jeu de domino que j’ai sortie de mon sac. Nous étions 3 chiliens à jouer, une allemande, et deux français dont Jacqueline qui nous aura tous battu à plat de couture ! Demain réveil à….6h30 du matin pour visiter l’ile en compagnie de Jacqueline et Phlippe son mari.
Yohann Taillandier (https://yoytourdumonde.fr)