L’ile de Gorée, se trouve à une vingtaine de minutes de Dakar. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978, cette magnifique ile est un véritable havre de paix. Dès mon arrivée je suis tombé amoureux des lieux. A bien y réfléchir, on a vraiment l’impression que l’on a quitté le Sénégal.
Reposante, ici, aucune voiture ne circule et nous sommes loin des turpitudes de la capitale Dakar. Gorée mérite amplement un passage de deux jours minimum. Il faut dire que ce petit joyau en plein milieu de la mer a tout pour plaire : Petites plages magnifiques, eau turquoise, bâtiments coloniaux d’une beauté incomparable, ruelles ombragées et richement fleuries. Mais Gorée c’est surtout l’histoire l’autre facette de l’ile. L’Histoire avec un grand H. Car l’ile de Gorée est le symbole de la mémoire de la traite négrière. D’après certains historiens, entre 900 et 15000 esclaves auraient été déportés de 1726 à 1755 et la Maison des Esclaves de Gorée qui se visite en est le symbole.
Voilà pour l’histoire officielle. Car dans les faits les débats restent ouverts, car de nombreuses zones d’ombres entourent l’lle. Est ce que oui ou non Gorée fut une plaque tournante de la traite des esclaves ? La Maison des Esclaves a-t-elle bien accueilli des milliers d’esclaves ? Entre mythe et réalité je vous parle d’histoire, et vous fais découvrir les endroits à visiter de l’ile de Gorée. Une ile qui m’a véritablement plut même si j’ai trouvé certains de ses habitants bien désagréables lorsque tu souhaites prendre des photos.
Histoire et géographie de l’Ile de Gorée
L’histoire de l’Ile de Gorée
C’est le navigateur portugais Dinis Dias qui découvrit en 1444 l’ile de Gorée qu’il baptisa alors « Palma ». Puis en 1588 commence une guerre de succession pour détenir cette ile stratégique. C’est d’abord les hollandais qui s’en emparèrent en 1588 et la baptistère « Goede Reede » ce qui signifie la Bonne Rade dans la langue de Molière. Le 1er novembre 1677, c’est au tour des français de prendre l’ile, cocorico ! Mais notre ennemi intime nous dispute la position.
Il faut attendre 1802 et la paix d’Amiens pour que la France soit vue comme l’heureuse propriétaire des lieux face aux anglais. Une paix bien fragile car en 1804 et 1817 l’ile passe brièvement sous pavillon britannique pour être rendue à la France. Si l’ile est âprement controversée c’est pour sa position géographique et sa rade ou les bateaux peuvent accoster plus facilement. A cette époque, la traite des esclaves bat son plein sur les cotes africaines. Gorée est donc en première ligne pour accueillir des esclaves. Déjà des centres concentrationnaires ont été développés sur les cotes africaines notamment en Gambie, Saint Louis du Sénégal, Bénin et au Ghana.
L’ile de Gorée jouera elle aussi son rôle dans ce triste commerce. Outre l’esclavage, le commerce de la gomme, de l’arachide, des peaux, et des épices donnent à l’ile de Gorée une prospérité économique étincelante. Nous sommes alors en 1850 est l’Ile de Gorée atteint son plus haut degré de gloire.
En 1857 est décidé de fonder une nouvelle ville à la demande des notables métisses de l’ile, cette autre ville n’est autre que Dakar ! Pendant quelques années cependant Dakar est sous administration de l’ile de Gorée avant d’être une ville à part entière. En 1891 la population de Gorée s’élève à 2 100 habitants pour 8 737 à Dakar.
En 1926 le développement de Dakar lui donne un avantage déterminant sur Gorée. Cette dernière sombre avec seulement 700 personnes contre plus de 33 000 à Dakar. Le coup de grâce arrive en 1929 quand la commune de Gorée disparaît car celle-ci est rattachée à Dakar ! Et oui, nous assistons à une fusion ! Un lieutenant français Robert Cafiot publie en 1933 un ouvrage très intéressant dont le titre reflète la perte de la domination de l’ile : « Gorée, capitale déchue ».
Il faut attendre son classement sur la liste des sites protégés par l’UNESCO en 1978 pour que Gorée revienne à la vie. La ville renait de ces cendres avec un vaste plan de rénovation des bâtiments. L’ile se modernise, l’électricité arrive, et l’ile devient un centre culturel très important.
En 1996, le parlement du Sénégal à Dakar vote une réforme de l’organisation territoriale sur l’ensemble du pays. Dakar devenue trop importante décentralise. A présent la commune d’arrondissement de Gorée (l’une des 19 communes de Dakar) est gérée par un conseil municipal autonome. Gorée est de nouveau libre de prendre des décisions seule !
En 2013 un appel a été lancé par les habitants de Gorée. Ces deniers refusent de voir leur ile se transformer en un champ de ruines ou une ile fantôme visitée par des touristes qui n’y reviendront jamais. Et les conséquences sont le manque d’entretien, certaines maisons risquent de s’effondrer. Dégradation de l’environnement, nombre trop élevé de touristes, l’ile doit se poser les bonnes questions. La nouvelle taxe est peut-être une première réponse, qui ne fera certainement pas plaisir aux touristes !
L’Ile de Gorée en géographie
L’ile de Gorée se trouve en plein Océan Atlantique au centre de la rade de la presqu’ile du Cap-Vert. Les dimensions de l’ile, celle-ci n’est pas bien grande, elle mesure 900m sur 300m, donc normalement vous ne devez pas vous y perdre ! Qui dis géographie dit point-météo. Alors vous pouvez venir sans pull (sauf si vous comptez dormir). Les températures en journée oscillent entre 17 et 25° l’hivers et entre 24 et 30 ° l’été. De quoi faire chavirer nos amis bretons ! Par contre de nuit même en été un pull s’impose notamment à cause du vent.
Esclavage à Gorée : La controverse
Comment le site de la Maison des Esclaves a t’il été « inventé » et le « centre historique » protégé, comme témoin de l’esclavage et son abolition dans le cadre d’une mise de tourisme pour l’Afrique Occidentale française (A.O.F) voir site.
Les maisons coloniales de Gorée ont la particularité d’avoir un rez-de-chaussée surélevés et des espaces voutés. Elles ont été construites à la fin du 18 ème siècle et les premières années du 19 ème. Très vite les anciennes maisons coloniales vont être considérées comme des « captiveries » et même des « cabanons à esclaves ».
Alors que la métropole tente de développer un tourisme en Afrique avec la mise en place de syndicat d’initiative à Dakar, le guide du tourisme de 1926 de l’Afrique Occidentale Française (AOF) évoque qu’une excursion de l’ile de Gorée à parti de Dakar s’impose pour « visiter les anciennes cabanes d’esclaves » où ils étaient parqués en attendant le retour des négriers. Dans le même temps ont peu voir fleurir des publications sur Gorée avec des reproductions des maisons de l’ile ayant comme légende : «au rez-de-chaussée logement d’esclaves». C’est également dans différentes publications que nous verrons apparaître les termes «ile-mémoire» et «ile-musée» toujours pour promouvoir le tourisme en Afrique.
C’est en 1948 à l’occasion du centenaire de l’abolition de l’esclavage que Raymond Mauny propose de construire un musée traitant de l’esclavage sur l’ile de Gorée. La Maison des Esclaves pouvait voir le jour. Un circuit touristique se met même en place avec l’arrivée du musée historique et celui de la Mer ouvert au public en 1960. A Gorée, en 1962, le président Léopold Sédar Senghor nomme Boubacar Joseph Ndiaye comme gardien et conservateur de la Maison des Esclaves.
C’est grâce à M. Ndiaye que l’ile de Gorée et surtout la Maison des Esclaves vont connaître leur renommé. Sa façon de parler, sa connaissance des lieux vont permettre de faire connaître Gorée bien au delà du Sénégal. En 1978, Joseph Ndiaye exprime l’origine de son engagement : « Je suis revenu des guerres européennes et Indochine profondément marqué par les choses que j’avais vues là-bas. Je suis devenu un nationaliste… Un nationaliste engagé… » Le discours engagé du conservateur Ndiaye à l’aide d’exemples, de citations et de démonstrations donneront les lettre de noblesses à ce lieu. Inutile de vous dire que pour les touristes un imaginaire est alors entrain de naitre sur l’ile. Surtout que la diaspora africaine est en quête d’identité perdu pour les descendants. Imaginez ce conservateur parlé devant la « porte du voyage sans retour ». Comment ne pas être ému. Mais la vérité dans tout cela ?
Les premières critiques arrivent en 1972 par le philosophe et chercheur africain Ki-Zerbo dans son ouvrage « Histoire d’Afrique Noire » ; L’auteur s’inquiète de la tournure que peut prendre la défense d’un tel récit que nous montre le conservateur des lieux. Dans l’article du Monde publié en 1966 M. Emmanuel de Roux nie l’existence même des cellules qui étaient réservées aux esclaves en attente d’embarcation dans la Maison des cabanes et minimise le nombre d’esclaves en attente de départ pour Gorée. Et sa conclusion est sans appel : « l’histoire de cette maison présentée par le conservateur ne serait qu’une légende, qui a mis une douzaine d’années à forger un mythe qui, aujourd’hui, à forcé sa loi ».
M. de Roux indique que seulement quelques milliers sur les 15 à 20 millions d’esclaves partie d’Afrique serait partir de Gorée, soit une goute d’eau. La réponse des sénégalais ne sait pas fait attendre. Et en avril 1997, un séminaire est organisé à Gorée même. Les conclusions de ce séminaire entre spécialiste de la question, locaux et historiens sont à lire dans la revue In Situ, l’article s’intitule : « La Fabrication du patrimoine : l’Exemple de Gorée » de Bernard Toulier et HamadyBocoum.
Sans réécrire l’histoire, il semble en effet que Gorée n’aurait pas accueilli énormément d’esclaves se faisant l’ile n’était pas un carrefour de la traite négrière comme on a pu le croire dans le passé et comme c’est peut être écrit sur l’ile. Même la Maison des Esclaves semble de ne pas avoir accueilli ceux-ci. Cependant, cette demeure au grand mérite d’être vue comme un symbole de la traite des nègres. Un africain me disait que d’autres pays peuvent avoir leurs maisons de captifs mais que ces lieux de mémoire n’existent plus et que la maison des esclaves de Gorée a tout pour revendiquer ce symbole, celui de l’esclavage.
Prendre des photos à Gorée : Carton rouge
Bien installé sur mon fauteuil entrain d’écrire cet article, j’ai le sourire. Car voici venu le temps de la vengeance ! Non je plaisante…quoi que ! En gros, le Sénégal est un pays très particulier, le seul avec qui j’ai eu un mal de chien à prendre des photos. A coup sur, lorsque je veux prendre des clichés, je vais avoir un local qui va me demander si j’ai demandé à l’arbre ou aux panneaux l’autorisation de le prendre en photo (véridique). Mais alors à Gorée, lieu qui ne vie QUE DU TOURISME les choses ont prit des proportions hallucinantes.
En gros, je prenais des photos d’une rue coté droit et là je vois un local coté gauche me faire de grand gestes pour me signifier qu’il ne veut pas être pris en photo ! J’enrage de ce comportement ! Je m’avance vers lui pour lui faire voir que je ne le prends pas et qu’il est sur aucun de mes clichés. Mais rien y fait, il m’insulte et me dit qu’il ne veut pas être pris en photo ! S’en suit une discussion avec 4 autres locaux me demandant d’arrêter de prendre des clichés des maisons et des ruelles. L’une d’elles me signifiant que je suis raciste lorsque j’explique que je ne vois que ce type de problème au Sénégal ! Il m’aura fallut attendre 35 ans et être au Sénégal pour que l’on m’insulte de raciste !
Une première qui ne passe pas du tout ! Non mais vraiment certains locaux sur l’Ile de Gorée ont vraiment un problème avec les photos ! Donc faite attention, si vous désirez prendre des photos sachez que vous allez recevoir une pluie d’insultes ! Incompréhensible lorsque tu sais que l’ile ne vit que du tourisme ! Donc gros carton rouge de la part de certains locaux qui tendent la main pour bien recevoir l’argent du tourisme et de l’autre coté te reçoivent d’une façon catastrophique !
Que faire et que voir sur l’ile de Gorée
Petite plage bucolique, magnifiques bougainvilliers en fleurs, barques de pécheurs, musique le soir venu, il y a une atmosphère de sérénité à Gorée. Laissez-vous aller, perdez-vous dans les ruelles et profitez de cet endroit magique. Et surtout faites vous votre propre idée de la controverse. Est ce que oui ou non des bateaux peuvent accoster ici. Imaginez comment vivaient les locaux, et les esclaves.
Déambuler sur l’ile de Gorée
Ahhh combien de fois je me suis perdu sur cette petite ile à m’imaginer dans les années 1800 ! Profitez du silence, écoutez le vent qui se frotte à votre visage, regardez les gosses qui font de la lutte. Ici c’est le paradis, les voitures y sont complètement absentes. Les rois sont les piétons dans cette ile-mémoire. Déambuler fut un véritable plaisir. La zone la plus élevée de l’ile est le Plateau du Castel. D’ici vous allez avoir une vue panoramique sur l’ile et au loin la capitale Dakar s’offre à vous.
Plateau du Castel
Pour accéder au Plateau du Castel il faudra monter et trouver son chemin entre les locaux qui ne vont pas manquer de vous vendre toutes sortes d’œuvres d’arts, certaines étant très belles. Surplombant la pointe sud de l’Ile, le Castel constituait une position stratégique de premier choix. Vous pouvez encore voir différents canons dont un d’une portée de 14km qui permit à la France de Vichy de couler un bateau anglais en 1940 ! Pas de quoi pavoiser d’une c’était la France de Vichy donc Nazi mais en plus le navire anglais d’après les locaux amenaient en plus de la nourriture aux locaux ! Le panorama ici est à couper le souffle, au loin vous pouvez voir la ville de Dakar.
Maison des esclaves de Gorée
La maison des esclaves s’est avant tout Boubacar Joseph Ndiaye qui a rendu célébré le lieu et qui était le conservateur. Décédé en 2009, il a durant 40 ans raconté l’histoire tragique de la traite négrière et l’histoire de cette maison ou était entassés des centaines d’esclaves. Des personnes célèbres comme le pape Jean Paul II, Nelson Mandela sont venu ici écouter l’histoire des lieux. Ici des esclaves venus des pays voisins était tassés dans différents cachots. Alors qu’il ne pouvait contenir que quinze à vingt esclaves, c’est bien 150 esclaves qui été entassés parfois dans ces cabanes. Assis dos contre le mur et enchainés ; Les enfants séparés des parents.
La maison des esclaves c’est aussi cette « porte sans retour » qui te donne la chair de poule. De là, les captifs étaient emmenés sur des bateaux à destination des Caraïbes et de l’Amérique du Sud avec comme unique trajet un aller….les esclaves vendus ne revenaient jamais dans leur Afrique natale laissant derrière eux leurs vies d’hommes libres, leurs familles. Cette « porte sans retour » est vraiment émouvante et je vous conseille d’attendre qu’il n’y ai plus personne, pour bien respirer et s’emparer de cette endroit. Comprendre la douleur que pouvait ressentir ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Voilà pour la version officielle.
Vous pouvez aussi lire ce superbe article intitué: Petite note sur la fausse « Maison des esclaves de Gorée » du site Huffingtonpost.
Musée historique du Sénégal à Gorée
Ce magnifique musée se situe sur la pointe nord de l’ile de Gorée, il occupe l’ancien Fort d’Estrées, vous ne pouvez pas le rater. Cet endroit évoque l’histoire du Sénégal et il est rattaché à l’Institut Fondamental d’Afrique noire (IFAN). L’histoire du Sénégal et celle de Gorée y sont donc consacrées. Très agréables.
Musée de la mer de l’Ile de Gorée
Le musée de la mer est bien ré-ouvert ! Il fut fermé pour cause de rénovation ! Il se situe dans une ancienne maison de la Compagnie des Indes construite au 18 eme siècle. Plus de 700 espèces de poissons vous y attendent mais aussi différents mollusques. Une salle sur les écosystèmes et les habitants de la région y est consacrée. J’ai beaucoup aimé ce petit musée. Il vous faut aussi trouver le pied d’homme récupéré dans le ventre d’un requin ! Si vous ne le voyez pas, demandez ou il se trouve.
Musée de la femme de Gorée
Alors je n’y suis pas allé donc je ne peux pas vous donner beaucoup d’informations. Je sais juste que le musée se trouve en face de la Maison des Esclaves et qu’il fut ouvert en 1994.
Gorée Festival
L’ile organise depuis 2005 un festival culturel international dont l’objet est de créer des ponts entre l’Afrique et sa diaspora. Initié par le premier président du président Léopold Sédar Senghor. En 1966 se festival était le premier mondial des arts nègres qui regroupait des intellectuels et des artistes du monde entier. Le but ultime étant d’affirmer la contribution des artistes et écrivains noirs aux grands courants universels de penser et de permettre à la population noire de tout horizons de confronter les résultats de leurs recherches d’après le président.
Conseils pour visiter l’ile de Gorée
Prendre le bateau Dakar- Gorée / Gorée – Dakar
Le traversée entre Dakar et Gorée ne dure que 20min ! Je vous conseille d’y aller le plus tôt possible surtout si vous n’y passer pas la nuit. Les premiers départs de Dakar à destinations de Gorée ont lieu à 6h15 du matin ! Puis 7h30, 10h… Les derniers bateaux ont un départ à 22h30, 23h30 le vendredi uniquement et jusqu’à 00h45 le samedi. Le premier bateau pour retourner à Dakar est à 6h45, puis à 8h, 10h30. Quand au dernier départ il est à 23h en semaine, 0h00 le vendredi et 1h15 le samedi.
Le tarif pour les touristes est de 5000CFA…aller-retour ! Pour les résidents d’Afrique 2000 CFA et 1000 pour les résidents Sénégalais. 50% en moins pour les enfants.
Comment visiter Gorée
Petite astuce pour visiter l’ile, pour une fois je conseil de prendre un guide ! Les tarifs sont les même pour tous. Le guide est vraiment une source d’informations non négligeable.
La Maison des Esclaves se situe rue Saint Germain, sur le coté Est de l’Ile. En face de l’édifice se trouve le Musée de la Femme Henriette-Batilly.
Vous devez absolument dormir une nuit à Gorée. C’est un vrai plaisir de profiter des derniers rayons de soleil seul. Car très peu de touristes décident de rester.Et je trouve les locaux beaucoup moins nerveux ! Ils vont te vendre moins de choses et tu vas pouvoir visiter en être libre la ville !
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Yohan Taillandier
Je remercie Allianz Travel et Globedreamers mes partenaires dans ce projet « Voyage – Ecole » sans qui toute cette aventure n’aurait pas été possible.