Je quitte Cap Tribulation de bon matin pour me diriger du coté de Mossman. Comme Cap Tribulation, j’y avais passé quelques heures avec Alex et Mika mais je compte y retourner pour faire toutes les randonnées possibles. La différence entre les deux cités et que Mossman est vraiment en pleine foret, il n’y a pas de mer, la foret est présente à perte de vue.
Mossman est une toute petite bourgade de 1 740 habitants, il y a cependant quelques lignes à dire sur cette ville. La première est que la ville se partage en deux. Une partie centre ville ou la population australienne y est bien présente. Et une autre partie ou se trouve des milliers d’aborigènes, parqué dans une réserve près des gorges ; Si il est formellement interdit d’entrer dans la réserve sans autorisation, des milliers de touristes vont chaque jours voir les gorges. Dans le style vivons heureux, vivons cacher, on peut dire que les australiens ont parfaitement assimilé le dicton. Dans les gorges aucun australiens n’y bossent et dans le centre commercial de la ville, aucun aborigènes y bossent ! Circulez y a rien à voir. Je me suis bien énervé quand même le lendemain matin quand je me suis rendu compte qu’il n’y avait aucun aborigène bossant dans le centre commercial. Si cela est un choix des aborigènes je prend acte, mais apparemment des villageois m’ont bien fait comprendre qu’il y a comme une légère discrimination. L’Australie arrivera t’elle a regarder son passé et son histoire, Mossman donne une réponse affligeante, C’EST NON ! Les discours d’union pleuvent les actes eux….
Revenons à nos moutons, je parlais bien sur du coté plus « aventure », car Mossman est une ville qui a des atouts niveaux tourismes. En effet, la ville se trouve en pleine foret tropicale, vous imaginez bien qu’il y a des choses à faire et à voir. Ce matin, je me suis réveillé tôt, pour être le premier à rentrer dans cette foret tropicale. Les familles préféreront aller du coté de Mossman Gorge, une gorge superbe après avoir marché plus de 2.3km. C’est ce que j’avais fais avec Alex et Mika.
Mais ce matin j’ai rendez vous avec l’histoire des premiers habitants, les aborigènes KUKU-YALANJI qui sont aussi propriétaire des gorges. Car si vous entrer dans la foret, vous allez pouvoir lire des petits panneaux en faisant une promenade de quelques kilomètres. Et je peux vous dire que cela a été très envoûtant ! Ce fut un moment extraordinaire. Seul dans cette foret, à écouter les oiseaux à regarder des arbres immenses qui étaient déjà présent à l’époque des dinosaures. Oui, oui et oui, des arbres présent à l’époque des dinosaures. Des arbres ayant des troncs de plus de 7 à 8m de diamètres. Et puis lire ce que pensaient les aborigènes, comment ils voyaient certaines espèces, comment ils péchaient, la médecine, l’osmose qui y avait entre eux et la nature. Cela m’a donné encore une fois une leçon de vie.
Ce périple en pleine foret tropicale n’a duré que quelques heures mais il restera comme une superbe sensation de liberté avec dame nature. Je vous conseil à 200% de venir tôt le matin et de venir en pleine foret pour ressentir ce que les aborigènes il y a des milliers d’années pouvaient ressentir avec la nature.
Yohann Taillandier